La crise de la quarantaine peut aussi avoir de bons côtés. Pourquoi ne pas en profiter pour changer son mode de vie ? A cet âge, une reconversion professionnelle est toujours possible, même sans diplôme, car il est rare d’être sans expérience, bien au contraire. Ainsi, savoir prendre des décisions difficiles ne fait pas peur à un quadra : peut-on en dire autant à 20 ans quand on ne sait pas quoi faire de sa vie. Mais comment changer de vie professionnelle à 40 ans ? En se mettant en son compte par exemple, en devenant son propre patron, sans peur du lendemain. Il faut quand même avoir du courage pour remettre en cause ses acquis. Mais si vous ne le faites pas maintenant, quand le ferez-vous ?
Se mettre à son compte
Se trouver un nouveau métier à 40 ans, beaucoup le font. Le passage de la dizaine est l’occasion de tout remettre à plat, et de faire des projets d’avenir qui change. Certains choisissent de tous larguer, d’autres d’avancer pour devenir meilleur. Intéressons nous à cette deuxième catégorie. Ceux qui prennent des risques méritent notre attention, et nos encouragements.
Tout le monde est capable de rester les fesses posées derrière le même bureau. Se lever, claquer la porte et changer de vie est une autre paire de manche. Se mettre à son compte, oui, mais dans quoi ? Ne pas se tromper de voie va être a clé du succès, encore que c’est de ses erreurs que l’on apprend le plus.
Un marché porteur pour investir
Si l’envie de devenir entrepreneur, l’âge de raison est le moment où faire le grand saut, à condition d’être financièrement stable. Crise économique ou pas, certains réussissent, pourquoi pas vous ? Si vous avez assez vu votre patron, réfléchissez à un concept nouveau, ou inspirez vous de ce qui fonctionne déjà ailleurs.
Car devenir indépendant n’est pas une sinécure, et les congés payés ou l’assurance chômage ne seront plus qu’un lointain souvenir.
C’est lorsqu’on passe de l’autre côté du miroir que l’on se rend compte à quel point c’est difficile d’être un acteur de l’économie, et non plus un simple spectateur profitant des risques pris par d’autres. Respect donc pour celui qui se lance, à 40 ans ou à tout âge.
Trouver l’idée avec un grand I
Pour commencer, il faudra avoir une bonne idée, puis faire votre maximum pour la mettre en pratique, en ne redoutant pas l’échec. Carpe Diem comme disait notre poète disparu debout sur la table. Reste la question des sous : en avoir assez pour concrétiser son projet, et pour vivre si cela met du temps, voir pour se relever s’il s’écroule.
Il n’y a pas de secteur privilégié : ouvrir une friperie, vendre des articles de sport, des bo buns dans un camion… Le champ des possibilités est vaste pour celui qui croie à son étoile. La vie est trop courte pour tergiverser, et à 40 ans, il n’en reste au mieux qu’une bonne moitié.
Des idées pour créer son entreprise
Les français n’en manquent pas. Du courage pour se lancer par contre… C’est pourtant de là que découleront les emplois que tout un pays attend depuis 10 ans. Quand le gouvernement fera de l’entreprenariat une cause nationale, les choses changeront.
Ce n’est pas parce qu’une idée est simple qu’elle ne fonctionnera pas. Ainsi, si vous êtes fier de vos racines, pourquoi ne pas tenter de les importer dans un pays étranger, en permettant à ses habitants d’accéder à ce qu’elles ont de meilleur ?
Les français réussissent
Les épiceries françaises cartonnent au Brésil, et ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres. Et puis, c’est une bonne occasion de s’expatrier quelques temps, vivre quelques années dans un pays étranger reste une formidable expérience pour élargir son esprit et ses horizons.
Bien sûr, vous pouvez aussi privilégier les nouvelles technologies et tout miser sur les objets connectés. Ce n’est pas tout à fait la même chose que le foie gras, mais ça peut aussi rapporter beaucoup, à condition d’être un précurseur. Les business angels sont avides de nouveaux concepts, à vous de les convaincre que le votre est le meilleur.
Une idée : élever des animaux, ouvrir une micro crèche, racheter un kebab
Monter une boîte qui me ressemble
Votre start up doit être à votre image, que vous la financiez grâce à l’économie collaborative ou sur vos deniers personnels. N’hésitez pas à casser les prix, à installer votre siège social dans un autre pays européen s’il le faut ou à dématérialiser complètement votre boîte, à sous-traiter, bref à mettre toutes les chances de votre côté pur que ça fonctionne économiquement.
De toute façon, à votre âge, vous n’avez plus peur de rien, non ? Il n’y a plus de modèle de réussite préconçu et étriqué, vous devez envisagez le monde dans son ensemble comme votre terrain de jeu, car la vie reste un jeu n’est-ce-pas ?
Se lancer dans la franchise
C’est la formule idéale pour qui hésite. La franchise qui marche permet de bénéficier d’une réussite déjà éprouvé et d’avoir les moyens de la reproduire du mieux possible. C’est une formule qui coûte de l’argent (mais pas toujours trop), en droit d’entrée ou en redevance, mais qui permet d’éviter l’écueil de la page blanche.
La franchise permet donc de ne pas se lancer dans le vide, et peut rassurer ceux qui n’ont pas totalement confiance en leur idée. La création d’entreprise est ainsi facilitée.
Quel statut choisir pour se mettre à son compte ?
Mieux vaut ne pas se louper, car les charges, elles, ne vous louperont pas. Et à chaque statut, son régime d’imposition et de taxes. Ainsi, vous pouvez opter pour l’entreprise individuelle, au réel, en micro ou en auto-entreprise, pour l’EURL (si vous êtes seul) ou la SARL si vous êtes plusieurs.
De tous celui de l’auto entrepreneur est le plus simple, mais il est soumit à un seuil de chiffre d’affaire assez bas. Monter sa boîte seul à donc tout l’air d’un casse-tête chinois.
Se mettre à son compte pour la première fois à tout d’une nouvelle vie. Mais attention au changement à 180°. Tout d’un seul coup, ça peut faire beaucoup.