Le bitcoin a connu une évolution fulgurante depuis l’année de sa création. Certains lui prédisaient une fin rapide, d’autre une ascension sans limites. Par rapport à ses plus hauts historiques, la baisse du cours est un fait. Mais sa valeur reste encore très élevée, et une augmentation du prix à venir ne serait pas une surprise tant la monnaie virtuelle nous a habitué à des retournements de situation. Alors, faut-il investir sur le bitcoin ?

Zoom sur la situation actuelle


Qui l’eu cru ? Ce qui n’était au départ qu’un exercice de la part de quelques geeks est devenu dans quelques états une véritable monnaie. On est bien loin des années associatives à Berlin où les bitcoins ne servaient qu’à payer une tournée de bière.

Mais de là à révolutionner les échanges financiers, il y a encore de la marge. Pourtant, en 6 ans, le chemin parcouru est immense : cette monnaie criptée est devenue la numéro 1 du secteur et permet maintenant de payer en ligne sur certains sites tout en restant anonyme.

Ceux qui y ont cru au départ sont devenus très riches, et forcément le reste du troupeau a suivi, pas toujours à bon escient. Mais le bitcoin, qui a plus d’un tour dans son sac a accéléré sa mutation en devenant une valeur refuge dans les états où le risque de taxation sur les avoirs est fort.

A Chypre par exemple, ceux qui avaient un coup d’avance ont ainsi pu échapper à la taxation bancaire.

La chute de la valeur du bitcoin

Ceux qui y ont investi trop tard s’en sont mordu les doigts. Il faut dire qu’il n’a pas été ménagé : fermetures de sites dans le dark net qui l’utilisait, faillite et piratage de certaines plateformes d’échanges, interdiction dans certains pays à cause du blanchiment, pression des banques pour éviter cette concurrence gratuite face aux paiements par CB qui leur rapporte un max…

Mais ces turbulences sont maintenant derrière, et nous sommes dans une phase de stabilisation, surtout que des géants du commerce commencent à s’y intéresser sérieusement. En France, Monoprix à fait le buzz en affirmant qu’il réfléchissait à la possibilité de payer avec dans ses magasins (la société s’est depuis ravisée comme nous allons le voir dans la suite de cet article).

Il faut dire que la monnaie virtuelle cumule les avantages : pas de frais bancaires et la possibilité d’être un précurseur en vivant avec son époque, chose qu’on a beaucoup de mal à faire en France !

La remontée du cours du bitcoin ?


acheter des bitcoinsEt cela pourra arriver plus vite que prévu, grâce à la Grèce. Ceux qui ont de l’argent dans ce pays se demandent (à juste titre) à quelle sauce ils vont être mangés. Compter sur l’état et sur les banques pour

conserver son capital est un peu risqué en ce moment. Et si c’était le bitcoin, et non pas le drachme, qui devenait la monnaie officielle hellénique en cas de sortie de l’euro ? Car que va-t-il se passer si les banques empêchent les retraits pour se prémunir d’une faillite ?

Un indépendant

Le bitcoin, lui, n’a de comptes à rendre à personne. Il est son propre maître. En acheter, c’est trouver soi même des solutions pour ne pas voir le fruit de son travail s’évaporer dans les intérêts de la dette. Car tout le monde se souvient de ce qui a eu lieu à Chypre il n’y a pas si longtemps, et les plus alarmistes considèrent que c’était un essai pour une action de la même envergure mais à grande échelle.

Parier sur une sortie de la Grèce de l’euro, à plus ou moins moyen terme, c’est assurément penser que le cours du bitcoin va s’envoler. Pour une fois, la roulette n’est pas russe, mais grecque.

Même la Suisse s’y met

La Suisse accueille une des plus grosse société liée au bitcoin (qui était installée avant en Californie), mais elle va encore plus loin, puisqu’on pourrait bientôt voir sortir de terre une banque spécialisée et même une bourse pour toutes les monnaies virtuelles. Dès qu’on parle d’argent dans le monde, Zurich n’est jamais bien loin…

Toutefois, cela risque de prendre encore un peu de temps pour en arriver là car il faut que tout cela soit légalement inattaquable. Le bitcoin pourrait donc enfin être régulé : une grande première.

9 utilisateurs sur 10 sont des hommes

Mais qui utilise la monnaie virtuelle, se demande à juste titre le néophyte. Et bien c’est un truc de mâle, le plus souvent bardé de diplômes, qui en comprend donc les enjeux et les risques.

Car parmi les geeks, il y a quand même une grosse majorité d’hommes, même sans aller dire que la technologie est un truc de garçons. Pour que le bitcoin continu à se développer, il faudrait que les femmes s’y mettent un peu plus.

Finalement, Monoprix renonce à accepter les bitcoins dans ses magasins

Nous vous en parlions un peu plus haut. Le buzz n’aura pas duré très longtemps chez Monoprix (mais n’est-ce pas sa raison d’être ?) : plus question de pouvoir payer avec dans les Monoprix.

Le projet en tout cas aura eu le mérite d’être un bon coup de pub gratuit pour l’enseigne. Il faut dire que pour le moment, le cours est trop volatile et le marché noir encore au centre des préoccupations.

Si le virtuel vous effraie, vous pouvez toujours investir dans un troupeau de vaches ou acheter des terres agricoles.

Investir dans le bitcoin: une remontée du cours à prévoir ?