Investir dans l’immobilier à l’étranger: 3 villes en plein boom (Kinshasa, La Havane, Addis Abeba)

Acheter un bien immobilier à l’étranger, c’est toujours prendre un risque, surtout si le pays visé est hors CEE. Mais certaines destinations ont un potentiel énorme, reste à savoir si le jeu en vaut la chandelle. Acheter un appartement à la Havane, investir à Kinshasa, ou avoir confiance dans le futur du marché de l’immobilier à Addis Abeba en Éthiopie sont autant d’exemples des lieux où il est possible de gagner beaucoup d’argent en ayant le nez creux, mais aussi d’en perdre.

Le boom de l’immobilier à Kinshasa en RDC (République Démocratique du Congo)


Il y a encore 10 ans, investir dans l’immobilier en Afrique était une hérésie, tant les perspectives de développement semblaient mince. Mais en une décennie, le continent « oublié » a avancé à pas de géants, n’en déplaisent à ceux qui lui pronostiquaient un déclin encore plus important. Les villes africaines où investir sont de plus en plus nombreuses. Parmi elles, Kinshasa.

La capitale de la RDC est en plein boom, et pour pouvoir s’y loger, il faut gagner bien plus que le salaire moyen. On y construit des bureaux, des commerces, des hôtels, des building, de belles maisons, des centres commerciaux, des centres d’affaire, le tout avec l’argent du privé.

Mais pour le congolais moyen, c’est un casse tête chinois. Toute une partie de la population est laissée sur la touche par cet immobilier haut de gamme. Car pour les logements sociaux, il faudra repasser.

Pourquoi y investir ?

Parce que le salaire moyen augmente très vite, et qu’une classe aisée émerge à la vitesse de la lumière. L’inflation, elle, suit le même rythme, et les prix explosent à la hausse. Comme souvent avec les bonnes affaires, il ne faut pas perdre de temps. D’autant plus que de nombreuses ONG y sont installées, ce qui fait monter les prix car elles ont besoin de loger leur personnel.

Et pour les propriétaires, c’est le jackpot : ils demandent parfois 1 an de garantie, et même à cette condition là, ils trouvent preneur. Un signe qui ne trompe pas : les chinois et les libanais sont les plus gros investisseurs immobiliers de Kinshasa.

Le retour en grâce de La Havane


investir à cubaAvec la pression américaine qui se relâche, la ville redevient à la mode, et si elle mettra du temps à renouer avec les fastes anciens, elle possède de gros avantages, et ceux qui sont allés passer leurs vacances à Cuba dernièrement le savent.

Et le pays autorise même maintenant des agents immobiliers à exercer. Autant dire que pour un travailleur indépendant débrouillard, c’est une manne.

Et de là à faire de la Havane l’Eldorado de demain, il n’y à qu’un pas à franchir, et très vite. Il y a tellement de belles propriétés dans la capitale cubaine à rafraichir, que cela donne le tournis aux entrepreneurs de tout poils.

Beaucoup de logements ont été confisqués, et sont presque laissés à l’abandon depuis. Pourtant, leur potentiel est énorme. Ce sont de véritables bijoux.

Addis Abeba : l’Éthiopie, ce n’est plus « we are the world »


Car ce petit pays africain fait partie de ceux qui ont la plus grosse croissance économique (+ de 8%), et partout où il y a de l’argent à faire dans le monde, les chinois sont là. Ils prévoient de construire des buildings à la pelle, 21 au total.

C’est un projet immobilier d’une ampleur énorme, qui va accompagner la croissance du pays comme il se doit. Et c’est toute l’Ethiopie qui en profite, car les infrastructures se développent en parallèle.

C’est une bonne année pour aller voir ailleurs ce qu’il s’y passe, et profiter des bonnes opportunités dans des pays qui ont encore tout à prouver. Attention toutefois à ne pas se brûler les ailes comme certains ont pu le faire dans le Dakota du nord.