Devenir riche en achetant des actions, qui n’en a pas rêvé un jour ? Il est possible de boursicoter même avec un petit capital de départ, ou en choisissant d’investir de petites sommes régulièrement. Mais pour investir avec un petit budget et commencer à gagner de l’argent, il n’est pas nécessaire d’acheter des actions à haut rendement, en tout cas au démarrage, le temps d’apprendre à boursicoter en ligne (à l’aide d’un simulateur boursier) par exemple.
Avec quelle somme commencer ?
Commencer en bourse avec 100 euros n’est pas utopique. Il est ainsi possible de démarrer avec des penny stocks (des actions qui peuvent coûter moins de 1 euro). Internet a changé la donne, et tout le monde peu se mettre au boursicotage même avec peu d’argent à investir.
Le seul bémol à cette nouvelle règle d’or reste les frais de courtage, qui peuvent largement venir grever le budget si on ne choisit pas bien son courtier en ligne.
Bon à savoir : on peut ouvrir un compte boursier gratuitement, s’il s’agit de jouer en ligne virtuellement. Le jeu boursier est à la mode, et permet par exemple d’apprendre à investir avec 1000 euros avant de se lancer dans le day trading d’actions.
Un petit investissement qui rapporte
Ou tout du moins qui peut rapporter, en matière boursière, il y a peu de règles qui peuvent garantir un rendement, c’est l’essence même de la spéculation. Ainsi, d’un investisseur à un autre, en partant de la même somme d’argent au départ, les profits pourront être totalement différents.
Il faut quand même savoir que peu de traders arrivent à vivre de la bourse. Avec une petite somme, il vaut mieux envisager cela comme un loisir plutôt que penser en faire rapidement on métier.
La bourse à court terme est réservée aux boursicoteurs aguerris, et non aux épargnants du dimanche. Pour ces derniers, un PEA avec un placement sur des titres déjà bien établis, et à long terme, est recommandé.
Comment démarrer en bourse
Demandez-vous d’abord si vous êtes fait pour cela. Tout le monde n’a pas le calme et la patience nécessaire pour investir dans des placements qui ne sont pas garantis. De plus, il peut se passer un peu de temps avant de récolter les fruits de ses premiers achats de titres.
Le mieux reste donc quand même de penser sur le long terme (si l’argent est bien investi, les profits seront plus importants).
Si vous avez répondu oui à ces exigences, vous pouvez vous lancer. Banque ou société de courtage, à chacun sa prise de risque. Le courtage permet généralement de placer plus d’ordres pour un prix équivalent à ce lui d’une banque classique.
Faire ses premiers pas en bourse
Mieux vaut démarrer avec suffisamment d’entraînement pour ne pas se faire croquer ses petites économies en quelques jours. La bourse n’est pas une histoire de feeling, ou de ressentie pour les francophones indécrottables.
Chaque placement doit correspondre à une analyse sérieuse, le mieux restant de diversifier les risques pour ne pas être déstabilisé par une perte soudaine.
La bonne idée : démarrer avec une somme fictive, qui permet de tout faire comme les grands, les risques (et les gains) en moins.
Méfiez-vous quand même des simulateurs boursiers : même s’ils sont plein de qualités, c’est votre comportement qui risque d’être différent. On ne fait pas la même chose avec son argent qu’avec de l’argent virtuel.
Les règles d’or du boursicotage
Afin de ne pas tout perdre d’un coup, et même de pouvoir gagner un peu, il y a des trucs de débutant à connaître, possibles à mettre en place lors de sa pause café, entre 2 rendez-vous de bureau chronophages.
On évite d’abord de spéculer sur des actions sorties du chapeau par je ne sais quel magicien de la bourse. Ensuite, il faut décider du montant à partir duquel on est prêt à acheter une action (ou à la vendre).
Une simple alerte sur son site de trading suffit généralement à être rapidement informé et ainsi à passer son ordre le plus vite possible.
Conseils
Quand on commence à trader, le risque est de passer son temps à regarder les statistiques toutes les 10 minutes, et de devenir un obsessionnel des graphiques, avec tout ce que cela implique comme prise de tête ou comme dérèglement dans sa vie familiale.
Si les sommes engagées sont petites, consulter les statistiques une fois par semaine est largement suffisant. De bons logiciels de bourse existent, n’hésiter pas à les consulter.
L’option du compte gratuit
Le PEA ne sera pas forcement la première pierre de votre château de cartes boursier. Avoir un portefeuille virtuel à sa disposition pour se faire les dents est une façon de boursicoter sans avoir l’argent pour cela.
L’astuce consiste à ne pas oublier de retrancher de son capital fictif la commission de la banque ou de courtier à chaque transaction (les simulateurs ne le font pas toujours).
Cette technique qui évite de se brûler les ailes trop vite est une façon ludique pour apprendre à se servir des logiciels et de tout vos outils d’analyse technique. Comme dans toute activité, l’entraînement est primordial. On s’évite ainsi un claquage handicapant pour le reste de la saison…
Alors, quand démarrer ?
Je vous vois déjà piaffer d’impatience pour aller enrichir votre courtier. Mais 6 mois sur un simulateur reste la bonne option.
Et quand on décide de passer au monde réel, on ne met pas tous ses oeufs dans le même panier, et on commence à trader avec de petites sommes, car l’entraînement est toujours différent de la réalité.
A essayer aussi : les concours de trading. Ces derniers permettent de savoir où on se situe pas rapport à d’autres boursicoteurs, en démarrant tous le concours avec la même somme d’argent.
Un dernier mot : good luck ! Et si la bourse vous rend trop nerveux, prenez vos économies, et allez les placer sur un livret A. Rien d’excitant là dedans, mais rien de trop stressant non plus.