Avoir un livret A c’est bien, en particulier pour la disponibilité de l’épargne, puisque son argent est récupérable à tous moments, et qu’en temps de crise, cette facilité n’est pas négligeable. Sauf que celui-ci est plafonné, et que quand on n’aime pas prendre des risques avec ses économies, on se demande où placer l’excédent. Pour qui a cette chance, la Caisse d’Epargne a créé le livret Grand Format, solution complémentaire idéale pour faire travailler son capital.
Des conditions similaires
Quand les 22950 euros sont atteints, et qu’il reste encore un peu à placer, on peut choisir un autre livret d’état, ou bien un produit bancaire. Grand Format propose lui aussi de bénéficier de ce taux de 0,75% brut, sachant qu’il est décomposé en deux parties : 0,45% de base + 0,30% de fidélité. Faites vos calculs, le compte est juste, même si toutes les caisses régionales ne l’applique pas toutes de la même façon (elles ont une certaine l’attitude pour cela). Renseignez vous auprès de la votre pour connaître celui qui est appliqué. Il est en effet différent si vous êtes en Alsace, sur la Côte d’Azur ou en Languedoc Roussillon.
Cette notion de client fidèle est importante à prendre en compte. Elle vient agir comme une récompense. C’est un peu la cerise sur le gâteau, même s’il faut se rendre à l’évidence : en espèces sonnantes et trébuchantes, cela ne va pas chercher très loin.
Un livret A bis ?
Pas tout à fait. Il faut plutôt voir ce produit de la banque comme une extension, puisque la première condition est déjà d’en posséder un qui a atteint son seul maximum avant de pouvoir souscrire au second et d’y déposer jusqu’à 15300 euros.
Les particularités, elles sont du même ordre, puisqu’il n’y a ici aucuns frais à payer, ni pour l’ouverture ni pour la fermeture, et que 10 euros suffisent pour se lancer dans cette grande aventure. Les intérêts sont eux aussi versés par quinzaine.
Attention toutefois : vous devez laisser votre livret A au plafond. Celui qui a besoin de retirer de l’argent doit donc le faire sur le Grand Format, au risque de se compliquer la vie s’il le fait sur l’autre, en étant obligé de faire des virements, ect… Et puis surtout, c’est que sans cela, le petit bonus fidélité disparaitra.
Des intérêts imposés
C’est la différence majeure. La fiscalité n’est pas la même, sinon il n’y aurait plus d’intérêts à détenir le placement le plus populaire parmi les français. Rappelons que l’alternative proposée par la Caisse d’Epargne n’est pas réglementée par l’état et qu’à ce titre, il faudra s’acquitter des prélèvements sociaux, fiscaux et autres inventions qui pourraient un jour nous tomber sur le coin du nez.
Rappelons que les heureux élus qui paient des impôts ont ici deux possibilités de le faire : soit par prélèvement libératoire, soit en inscrivant les intérêts durement gagnés sur sa déclaration d’impôt, dans la petite case qui est prévue pour cela.
L’actualité du livret A
Il faut bien en parler. Depuis que le seuil des 1% symbolique a été dépassé à la baisse, les épargnants avec un peu de jugeote et qui n’ont pas un poil dans la main placent leur argent ailleurs. Actuellement, la tendance serait plus à retirer qu’à déposer. C’est pas moi qui le dit, mais la Caisse des Dépôts. Et quand on pense que cela va sûrement encore descendre l’année prochaine, ça laisse rêveur.
Pour un rendement supérieur
Nous vous donnons régulièrement des pistes pour gagner plus, même si certaines présentes un certain risque. A vous d’en prendre connaissance et de forger votre propre opinion, selon votre tempérament. Sang chaud ou sang froid, à vous de choisir : court terme, long terme, perspectives moyennes, retraite…
Ce qui peut rapporter mais qui présente des risques importants : les terres rares, l’entreprise, l’or, l’immobilier en France, en Espagne ou ailleurs, la bourse.
Les placements alternatifs, qui mixent rendement et sécurité relative : l’assurance vie.